ARTICLE DU JOURNAL DE SAONE ET LOIRE DU 15/09/2013
BUXY
Maxime Juillard veut devenir crossier
Passionné de tir au fusil depuis son plus jeune âge (il gagne des concours depuis qu’il a 14 ans), Maxime vise maintenant une autre cible : réussir dans un métier très rare : celui de crossier.
Le titre exact serait « armurier-crossier », c’est-à-dire celui qui dessine, fabrique et adapte à chaque morphologie humaine sa propre crosse de fusil. À 18 ans, Maxime a en poche après le BEP, un Bac Pro en menuiserie. Pas d’école en France pour son futur métier. Le voilà donc expatrié en Belgique (il est parti samedi 7 septembre à Liège) à l’école Léon- Mignon où il apprendra ce côté ébénisterie qu’il a déjà côtoyé. En effet, il a réalisé quelques crosses pour lui et son père (notre photo) et les résultats sont étonnants de qualité ! Essentiellement taillées dans du noyer (quelques-unes en merisier), ces crosses demandent des heures de travail manuel. Dessin, débit grossier puis adaptation aux mensurations du client (mesures de l’avant-bras, des doigts, etc.), ponçage et polissage, ce métier se rapproche plus de l’art (comme un luthier par exemple) que de la menuiserie. C’est pourtant par là qu’il a commencé et ses remerciements vont à Éric Joblot, ainsi qu’à Daniel et Bernard (de la menuiserie buxynoise) pour leur aide patiente et amicale. À ce désir de réussir dans un métier rare et exigeant, Maxime ajoute une réussite de tireur. Citons son dernier exploit en concours à Hauteville : 1er en junior avec 96/100 et 4e toutes catégories à 2 points du champion de France (98/100).
Henri Févrat (CLP)
Article JSL
ARTICLE DU JOURNAL DE SAONE ET LOIRE DU 08/07/2014
LE CREUSOT
Les Creusotins performants au ball-trap
85 tireurs ont participé ce week-end au prix du club de ball-trap du Creusot. Une manifestation très relevée, avec la présence de plusieurs membres de l’équipe de France, comme Yves Sornay (Chamilly), qui a remporté le concours avec 97 plateaux. Plusieurs autres champions ont réalisé de belles performances à savoir Jean-Pierre Chavassieux (Chalon) auteur de 97 plateaux, ou encore le junior Maxime Juillard (Buxy), le plus jeune concurrent classé en haut des palmarès avec 97 plateaux également.
Des Creusotins en forme
Les Creusotins se sont bien comportés. On notera, par exemple, les parcours de Pascal Sularec (87), de Jean-Pierre Attadémo (87), Anhony Lambert (88), Cédric Prost (88), d’Anthony Chandat (89) ou encore de Franck Pradaux auteur de 90 plateaux. Tous ont été félicités dimanche, en soirée, par leur président André Perrot pour leurs performances.
Jean-claude pierrat (CLP)
Article JSL
ARTICLE DU JOURNAL DE SAONE ET LOIRE DU 21/09/2014
BUXY
Maxime, artisan crossier à 19 ans
Un jeune Buxynois a choisi un métier méconnu : armurier monteur à bois-crossier....
À 19 ans, Maxime Juillard collectionne diplômes d’études et place d’honneur en ball-trap, fosse olympique (finaliste et 5e au championnat de France 2014 et 97/100 en compétition !).
Retour sur un parcours étonnant...
Alors que sa famille, frère inclus est « dans » la boulangerie à Buxy depuis de nombreuses années, lui a choisi une autre voie. Son père René, tireur en ball-trap l’a initié, dès ses 14 ans au tir en compétition. Mais la menuiserie le passionne également. Il y obtient vite un BEP puis un Bac Pro.
Voulant se spécialiser dans la fabrication des crosses de fusil, il n’a qu’un choix : aller dans la seule école existante assez proche (il n’y en a pas en France d’où le pensionnat à Liège en Belgique) capable de le former. Il obtient aussi vite son diplôme de CESS avec une spécialité sur les parties métalliques...
Dans ses moments de liberté, il fabrique déjà quelques crosses superbes. De retour, métier en poche, il concrétise sa passion en s’équipant en machines outils et s’inscrit comme artisan d’art à la Chambre des métiers. Ses réalisations font rêver les tireurs : crosse faite sur mesure, aux mensurations de la main du client, en noyer véritable, avec ajustement de la partie métallique d’une grande finition. Dans ce domaine, il n’y a pas d’équivalence professionnelle en France. Il faut aller en Italie où le coût est bien plus élevé sur un produit nécessitant près de 35 heures de travail...
Nous avons vu les relevés techniques de la main d’un client, pris par Maxime, afin de fournir une crosse personnalisée. C’est étonnant et les tireurs confirment que les résultats en compétition (fosse olympique ou fosse universelle) sont bien plus précis qu’avec une crosse « standard ». À 19 ans seulement, Maxime Julliard s’ouvre un horizon brillant dans un métier manuel hors norme.
Salon autour du bois à Montchanon (71)
Le 5 juin 2016 , les passionnés du bois de montchanin m'on invité à participer à leur salon "autour du bois" qui se déroule tout les 2ans à Montchanin (71) car j'exerce un métier peu commun. Voici quelque photo du stand.
Téléthon 2017
Le 09 décembre 2017 l'atelier ACMB M.Juillard c'est mobilisé pour le Téléthon en fabriquant diverses objets (stylos, dés en bois, porte crayon, toupie, porte-clé, champignon etc...) Le tour à bois à notamment été déplacé sur le stand pour la fabrication à la demandes des objets
Article JSL
ARTICLE DU JOURNAL DE SAÔNE ET LOIRE DU 12/01/2018
BUXY - INSOLITE
Maxime Juillard, spécialiste en crosses d’armes de tir et de chasse
Maxime Juillard, 22ans, n'a suivi ni son père ni son frère dans la boulangerie familiale de la Rue de Barange à Buxy, car il a une passion: le tir et le travail du bois. Diplomé de l'école d'armurerie de Liège fin 2013, il est le seul en France artisan crossier monteur à bois. Seuls quelques armuriers peuvent fabriquer, comme lui, entièrement les crosses d'armes de tir ou de chasse. Cet artisan s'est installé à son compte en septembre 2014, chez lui, à Buxy
Un travail minutieux
Sur des pistolets anciens, carabines, fusil de chasse et de concours, il réalise totalement cet élément en noyer qu'est la crosse et ce, aux dimensions de la main du client, du véritable sur-mesure. Depuis le choix du type de bois (noyer de Dordogne aux teintes nuancées) jusqu'à la finition de gravures et l'incrustation des éléments métalliques. Un travail minutieux qui s'approche de ébénisterie et qui réalise dans son atelier.
Et son travail paie! Il a des clients dans toute la France mais aussi en Europe et en Outre-mer. Deux raisons motivent principalement les clients qui le sollicitent: l'héritage d'un vieux fusil abîmé (ou d'un révolver datant de Napoléon) et qu'ils veulent garder, ou bien modifier une crosse non adaptée à la main du tireur.
Maxime explique que ce travail prend au moins 80heures et peut aller jusqu'à 200 heures pour une finition "haut de gamme".
En manipulant ces armes, Maxime sait de quoi il parle puisqu'il pratique lui aussi le tir. Il a fini à la première place du concours de tir en 2017 (avec 188pts/200). il est monté d'une catégorie et tire désormais en série 2, où il a pris une belle 5e place au récents championnats de France avec 93pts/100.
En plus de pouvoir visiter son atelier (sur rendez-vous), Maxime exposera ses crosses et ébauches au prochain salon du bois à Montchanin en juin
Henri Févrat(CLP)
Salon autour du Bois à Montchanin (71)
J'ai de nouveau été convié au salon autour du bois à Montchanin qui s'est déroulé le 2 et 3 juin 2018. C'est avec plaisir que J'ai participé à cette évènement.
Journées Européens du Patrimoine du 21-22 Septembre 2019
Article JSL Journées Européennes du patrimoine
Peu de nouveautés cette année en matière de patrimoine, pour les journées européennes qui lui sont dédiées, si ce n’est l’artisan crassier que nous vous présentons
A la sortie de Buxy, sur la route de Montagny , est installé un petit atelier et en son sein un jeune homme de 23 ans, dont l’activité est unique sur le territoire. Maxime Juillard est artisan crossier. Depuis six ans déjà, il a créé sa petite entreprise ACMB M.Juillard. De sa passion pour le tir et le Ball-trap pratiqué à haut niveau autant que la chasse, il à décidé d’en faire une profession. Mais pas n’importe laquelle, celle de crossier.
C’est-à-dire qu’il fabrique à la demande des crosses de fusils, ou qu’il en restaure ou adapte certaines au besoins de ses clients « un fusil est vendu avec une crosse standard, cela convient si votre taille est standard, mais pour un grand ou un petit, cela ne vas pas aller. Même chose si vous maigrissez ou grossissez, il va falloir adapter la crosse. C’est ce que je fais avec la mise en conformité, je retravaille la crosse pour la mettre aux bonnes mesures. Parfois je restaure aussi celles qui ont subi des chocs au fil des ans » explique le jeune artisan.
Fabriquer une crosse de fusil, c’est de l’artisanat. Je travail avec des bois français car je veux faire du made in France.
Ses clients viennent de la France entière, comme ce monsieur d’Arras qui « a perdu son oeil droit, je dois donc lui fabriquer une crosse adaptée pour pratiquer le ball-trap. J’utilise du noyer français, c’est un bois cher mais très résistant aux chocs, contrairement au chêne qui pourrait se fissurer. Il est aussi très apprécié pour son veinage » confie l’artisan qui aime bien aller directement chercher ses bois, notamment en Dordogne, et les choisir en fonction de leur qualité (on parle de « grade »)
Bac pro menuiserie puis école d’armurerie de Liège.
« Certains de mes clients veulent se faire plaisir et n’hésitent pas à dépenser entre 2 et 3000€ par se faire fabriquer une belle crosse pour leur fusil » explique Maxime Juillard qui à commencé sa formation en tant que menuisier avant de passer un an à l’ecole d’armurerie de Liège, en Belgique. « Dès l’âge de 10 ans, je savais que j’aurais envie de travailler le bois. Et je tire depuis l’âge de 14 ans, j’ai décrocher notamment une médaille d’or aux championnats de France cadet. Je connais la technicité du tir et je comprend les problème de mes client afin de leur apporter la bonne solution » confie-t-il
Un travail de précision et de mesure.
Façonner une crosse, c’est avant tout un travail de menuiserie. l’artisan trace ses mesures sur le bois et c’est ensuite un travail de découpe, de ponçage minutieux de finition. Une huile ou un vernis mettra ensuite en valeur le bois de cette crosse fabriquée à la main de son possesseur. Un travail long qui peut durer jusqu’à trois semaines mais qui en fait aussi la richesse. « c’est une passion. Explique Maxime Juillard. Une passion rare, c’est pour cela que je suis le seul en France, la plupart de ceux qui fabriquent ou adaptent des crosses sont aussi armuriers, pas moi » Il ouvrira les portes de son atelier et parlera de sa passion pour la premier fois lors des journées du patrimoine
Article Meriem SOUISSI
Photo Kitty BEYONDAS